Notre
exposition estivale a connu cet été un très grand succès
(quelques centaines de visiteurs en plus avec quelques jours
d'ouverture en moins par rapport à 2013 ). Gérard GUILLAUME |
Affiche
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Article de la Nouvelle république du mardi 17 juin 2014
Le vitrail médiéval dévoilé
Jean-Paul Pérot, Hubert Benoît et Gérard Guillaume présentent un cliché d'Hubert Benoît. L'exposition estivale proposée par les Amis de la basilique de Neuvy-Saint-Sépulchre aura lieu, cet été, du 10 juillet au 10 septembre. L'exposition phare, au premier étage de la rotonde, mettra en valeur le travail d'un maître berrichon du vitrail, Guillaume de Marcillat.
Ce peintre verrier
est né en 1473, à La Châtre. Il a fait son apprentissage à Bourges,
avant de travailler à Nevers où son professeur fut le célèbre maître
Claude, qu'il accompagna à Rome. C'est en terre italienne qu'il
réalisa ses œuvres devenues célèbres, qu'Hubert Benoît, photographe
de Verneuil-sur-Igneraie, a immortalisées. Ces photographies
composeront l'essentiel de l'exposition estivale de la basilique. Exposition du 10 juillet au 10 septembre, tous les jours. Chaque mardi après-midi, visite commentée de la basilique. |
Amis de la Basilique de Neuvy-Saint-Sépulchre (36230) Saison estivale 2014 Exposition présentée au premier étage de la rotonde À partir du 12 Juillet et jusqu’au 31 août 2014 et les week-ends de
septembre Chaque jour de 15h à 19h « Icônes d’Église, images d’églises » En 2014, autour du thème « Icônes d’Église, images d’églises », seront présentées des œuvres d’artistes du Berry peintres d’icônes et des photographies. La présence de l’iconographie est en effet très liée dans l’histoire de l’art à celle des représentations religieuses (ou en rapport avec la religion), qu’il s’agisse de peintures ou de photographies des monuments ou des images figurant dans les lieux de culte. Parallèlement s’est souvent posée la question du « pourquoi », notamment en comparant les approches respectives de l’Occident et de l’Orient. Dans notre culture, une image reflète ce que la société voit ou ce qu’un artiste imagine et parfois « déstructure » (selon un langage qu’il invente et qu’on ne peut comprendre qu’à l’aide d’un lexique, recensant tous ses codes). La Tradition orientale, au contraire, recherche une « représentation » qui a du sens. L’icône rend visible ce qui est invisible et fait appel à la Foi. Le mot « icône » vient en effet du grec « eikona » et signifie « petite image », « portrait », la racine « eiko » se traduisant par « paraître », « sembler » et au passé « être vraisemblable », « être probable ». Leur naissance se rattache à une légende « Jésus aurait envoyé son portrait à Édesse (Turquie) pour guérir le roi Abgar (9-46) de la lèpre. Jésus ne pouvant se déplacer selon la demande du roi, il aurait effectué l’empreinte de son visage sur un linge ». Ce serait ainsi directement l’image du Christ « non faite de main d’homme ». L’icône est donc l’aboutissement d’un long travail spirituel où l’artiste « prête ses mains » et est habitée d’une foi vivante. Notre exposition cherchera à cerner cette thématique à l’aide de plusieurs regards : - celui de photographes contemporains qui proposent de « voir autrement les églises », comme les traitements numériques de Michel Fournel, qui créent de véritables tableaux à partir d’éléments captés dans le patrimoine religieux ou de Michaël Laversanne (site « Photos à déguster »), qui s’est intéressé notamment aux grandes cathédrales (dont Tours). - celui de peintres qui, selon l’expression, « écrivent » des icônes qu’il s’agisse de : - Liette Brunet. Diplômée de l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Bourges, elle s’est formée aux techniques traditionnelles de l’art orthodoxe russe depuis 2001 auprès d’Élisabeth Ozoline, professeur d’iconographie à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris. - le Père Pascal Plouvin, qui partage son temps entre le diocèse de Bourges (Châteauroux) et le monastère de rite byzantin d’Aubazine (Corrèze) et qui se rend régulièrement dans les pays de l’Est de l’Europe (Roumanie, Russie où il a peint plusieurs églises). Enfin, nous présenterons aussi dans ce cadre, en complément de ce qui existait déjà, tous les clichés (mis en forme par Jean-Paul Pérot) qu’Hubert Benoît a réalisé en Italie sur le travail de Guillaume de Marcillat, maître-verrier du XVIe siècle originaire de La Châtre. Par ailleurs, nous continuerons l’évocation permanente proposée sur la première partie de la rotonde. · La Basilique de Neuvy Saint Sépulchre et son histoire. · Les édifices religieux à plan centré. · Le pèlerinage du lundi de Pâques du début du XXe siècle à nos jours * * * A la Tour, exposition-vente du « Trait d’Union Neuvicien ». Chaque mardi, du 15 juillet au 19 août visite guidée de la Basilique à 15h 30. |