Le GRIMP Exercice à la Basilique le 27 et 28 avril 2017

 

Après le pèlerinage du Précieux Sang qui a animé notre église lundi de Pâques un autre événement a secoué les vieilles pierres d’une drôle de façon.

Ce matin, à Neuvy-Saint-Sépulchre une musique inhabituelle a retenti dans la Basilique. Cliquetis et pas lourds, tout de même feutrés, ont remplacé la musique et les chants religieux .Pas de vêtement sacerdotal non plus mais un uniforme emblématique rouge et bleu et une assistance anormalement masculine dans ce lieu !

Les pompiers du GRIMP (groupement de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) ont fait pendant 2 jours des exercices d’extraction de victimes.

Harnachés comme des alpinistes, mousquetons, cordes, chaussures, casques, sacs à dos, ils ont évolué dans l’espace de la rotonde et de la nef au-dessus du vide en s’adaptant aux contraintes du lieu pour évacuer en sécurité un patient.

Aujourd’hui le patient était le Père Pierre-Célestin !

Mettre en place un système de cordes, poulies, treuil pour descendre un brancard de la coupole à la rotonde ou du triforium à la nef fut complexe. Mais rien n’est impossible aux hommes du GRIMP (mais pas qu’aux hommes car il y a aussi des femmes et ce matin il y en avait une). Travailler en s’adaptant aux surprises que leur réservent les sites d’intervention c’est leur quotidien. Échafauder des solutions avec du matériel adéquat, c’est leur métier. Dans leurs sacs, ils ont plusieurs ingrédients indispensables pour réussir : le travail d’équipe, le sang-froid, le calme, la solidarité, l’écoute, la discipline, la condition physique et le professionnalisme bien sûr ; C’était très intéressant de les observer et les écouter chercher des solutions pour faire passer le brancard au-dessus de la balustrade de la rotonde et plus compliqué encore passer celle du triforium.

Finalement la manœuvre plus simple était celle de la rotonde. Le patient étant le Père Pierre- Célestin : il a eu un temps un pied dans le ciel près de la coupole, mais a choisi de dire une prière pour redescendre sur terre sain et sauf ; Le Seigneur l’a exaucé ; forcément cela a énormément aidé les sauveteurs !

Ce qui est impressionnant c’est le calme, la sérénité du climat dans lequel ces opérations s’effectuent, Ils étaient 12 ce matin mais pas de cri, pas d’invective, pas de brouhaha juste le cliquetis, les pas et quelques mots-clés comme "Halte" pour stopper l’opération en cours.

 

Concentration Maximum ! Secours oblige. Merci chers pompiers !

 

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